Colloque international sur le développement durable   [21-23 sept 2016]
À l'Hôtel Le Germain Charlevoix
Réfléchir et agir ensemble pour mieux choisir notre avenir et transformer notre monde     

Présentation de l’événement

C’est en 2006 que Baie-Saint-Paul devenait la première municipalité du Québec à adopter un Agenda 21 local. Pour célébrer 10 ans de développement territorial et relancer sa démarche DD vers de nouveaux horizons, la Ville de Baie-Saint-Paul tient un colloque coorganisé avec le Centre interdisciplinaire de recherche en opérationnalisation du développement durable (CIRODD) dirigé par madame Laure Waridel. Il s’agit pour le CIRODD d’une première action concrète réalisée en collaboration avec une municipalité. Sous la coprésidence d’honneur du peintre Guy Paquet et de Jérôme Dupras, professeur à l’Université du Québec en Outaouais et membre du groupe Les Cowboys Fringants, le colloque sera structuré autour de conférences plénières, de séances de présentations scientifiques classiques, de tables rondes, ainsi que d’une activité ludique de vision pour se projeter dans l’avenir.

Les coprésidents

Guy Paquet, coprésident

Guy Paquet, peintre résidant à Baie-Saint-Paul depuis plus de 40 ans, a choisi très tôt de se consacrer à la peinture. Le silence et la profondeur de ses horizons infinis, sa façon de nous faire palper l’espace fascine le public et la critique. Ne cessant de peaufiner son art, il se base essentiellement sur un réalisme magique dans le traitement du paysage, et son œuvre est truffée de signes de modernité qu’il interprète de façon inimitable.

L’artiste veut contribuer au financement du Colloque en faisant don d’une œuvre inspirée du thème de l’événement.
Cliquez ici pour la découvrir et vous procurer des billets!

 

Jérôme Dupras, coprésident

Jérôme Dupras est professeur régulier au Département des sciences naturelles de l’Université du Québec en Outaouais et chercheur à l’Institut des Sciences de la Forêt tempérée. Il est titulaire d’un doctorat en géographie de l’Université de Montréal. Ses intérêts de recherche se centrent sur l’économie écologique et la gouvernance et l’aménagement du territoire.

Les organisateurs

Laure Waridel, directrice du CIRODD

Au cours des 25 dernières années, Laure Waridel a participé à de grands chantiers écologiques et solidaires et milité en faveur du développement durable. Femme de cœur et de rigueur, elle a mené des études doctorales sur l’émergence d’une économie écologique et sociale à l’Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID) de Genève.

Jean Fortin, maire de Baie-Saint-Paul

Jean Fortin compte plus de 25 ans d’expérience en politique municipale, dont une vingtaine d’années comme maire de Baie-Saint-Paul. Il a collaboré au développement local à titre de président de divers organismes de concertation dans la région de la Capitale-Nationale. Monsieur Fortin est à l’origine de l’Agenda 21 de Baie-Saint-Paul, une planification de développement durable basée sur la participation citoyenne.

Programme

Le programme est conçu pour mettre en relation les avancées scientifiques et les grands courants de pensée en développement durable, les démarches pratiques et les préoccupations citoyennes.

Les conférences sont regroupées sous quatre grands thèmes constituant des enjeux pour Baie-Saint-Paul soit :

  1. L’agriculture et l’économie durables;
  2. Le tourisme et la mobilité durables;
  3. Les changements climatiques et l’adaptation;
  4. Les politiques et initiatives locales en développement durable.

Chacun de ces thèmes est illustré par des projets concrets d’entreprises locales et d’ailleurs.

MERCREDI 21 SEPTEMBRE

13 h à 18 h

Accueil et inscription

13 h

Activité précolloque – VISITE D’HABITAT 07

14 h 30

Activité précolloque – VISITE DE LA LAITERIE CHARLEVOIX

18 h

Ouverture des kiosques    |   Foyer de la salle Multi

19 h

Mot de bienvenue du maire Jean Fortin   |   Salle Multi
Mot des coprésidents du colloque Guy Paquet et Jérôme Dupras
Mot de la coorganisatrice, Laure Waridel, directrice du CIRODD

19 h 15

Parcs éoliens Beaupre - Small

CONFÉRENCE D’OUVERTURE : UNE VOIX POUR LA TERRE   |   Salle Multi
Par Karel Mayrand, directeur de la Fondation David Suzuki au Québec

20 h

Souper et soirée libres

JEUDI 22 SEPTEMBRE

8 h à 9 h

Accueil et inscription

9 h

Animatrice : Laure Waridel   |   Salle Multi
CONFÉRENCE : L’AGRICULTURE MONDIALISÉE : UN MODÈLE ABSURDE?
Par Rodolphe De Koninck, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études asiatiques

9 h à 17 h

Porte-ouverte tout la journée, les citoyens pourront visiter le  COMPLEXE DES PETITES FRANCISCAINES DE MARIE.  Il faut réserver au 418 435-2205, poste 6205.

10 h 15

Pause

10 h 30

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PANEL ÉCONOMIE VERTE / APPROVISIONNEMENT RESPONSABLE, ÉCONOMIE CIRCULAIRE,
CYCLE DE VIE, POLITIQUE D’ACHAT RESPONSABLE, ÉCONOMIE DE TRANSITION | Salle Multi
Avec Jérôme Dupras, économie écologique, Luce Beaulieu, approvisionnement responsable, Marc Journeault, intégration du DD dans la PME, Philippe Labbé, La Ruche, Antoine Suzor-Fortier, Coop de l’arbre et Bruno Labbé, Laiterie Charlevoix

OU COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES

VILLES DURABLES : TRANSFORMATION ET INITIATIVES LOCALES | Salle Labbé-Fillion
Avec Christian Bouchard, Université Laurentienne, Simon Barnabé et al, Université du Québec à Trois-Rivières, Pierre De Coninck, Université de Montréal

12 h 15

Dîner

13 h 15

POINT DE PRESSE DE LA RÉSERVE DE LA BIOSPHÈRE DE CHARLEVOIX   |  Salle Multi

13 h 30

PANEL TOURISME DURABLE / TRANSPORT DURABLE   |  Salle Multi
Avec Laurent Bourdeau, Chaire de tourisme Université Laval, Transport et mobilité, Claude Letarte, Baiecycle, André Rouleau, Réserve de la biosphère de Charlevoix et Charles-Antoine Choquette, Réseau Charlevoix

OU COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES

GOUVERNANCE : POLITIQUES ET PRATIQUES LOCALES | Salle Labbé-Fillion
Avec Louis-Étienne Pigeon, Université Laval, Raphaël Désilets et al, Université Laval, David Tremblay et al, Université du Québec à Chicoutimi

15 h

Pause

15 h 15

Desjardins_Charlevoix

TABLE RONDE AMÉNAGEMENT DURABLE APPLIQUÉ : ARCHITECTURE, ÉCOCONSTRUCTION  | Salle Multi
Avec Pierre Thibault, architecte, Juan Torres, Université de Montréal, Pierre Blanchet, Université Laval, Francis Pronovost, Écobâtiment

OU COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES

PAYSAGES ET TOURISME : ÉCONOMIE LOCALE  | Salle Labbé-Fillion
Avec Steve Déry, Université Laval, Geneviève Laroche et al, Université Laval, Laurent Arcuset et al, Université d’Avignon, Alex Brassard, Université Laval

17 h
Mot de Sœur Françoise Duchesne, supérieure générale des Petites Franciscaines de Marie suivi de
la VISITE DU COMPLEXE DES PETITES FRANCISCAINES DE MARIE ET DE LA CUEILLETTE LUDIQUE  |  Salle Multi
19 h

Cocktail dînatoire

20 h 15

Récapitulatif de la journée
Mot sur la culture et l’identité pour préparer l’exercice du lendemain   |  Salle Multi
Par Laure Waridel

20 h 30

Le Festif! présente Vincent Vallières  |  Salle Multi

VENDREDI 23 SEPTEMBRE

8 h à 9 h

Accueil et inscription

9 h

CONFÉRENCE : UN POINT TOURNANT MAJEUR
DANS LA LUTTE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES  |  Salle Multi
Par Audrey Dépault, directrice du Projet de la Réalité Climatique Canada, l’organisme d’Al Gore au Canada

ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES : LE CAS DE LA VILLE DE BAIE-SAINT-PAUL
Par Martin Bouchard, directeur général

10 h 15

Pause

10 h 30

UMQ [Converted]

CONFÉRENCE : POLITIQUES MUNICIPALES ET INITIATIVES LOCALES   |  Salle Multi
Par Olivier Riffon, Université du Québec à Chicoutimi, Martin Lessard, Victoriaville Habitation durable, Denis Lapointe, maire de Salaberry-de-Valleyfield et président de la Commission de l’environnement de l’UMQ et Daniel Pitre, Agenda 21 de la MRC des Sources.

12 h

Dîner

13 h 30

ACTIVITÉ LUDIQUE DE VISION  : RÊVER NOTRE VILLE BAIE-SAINT-PAUL 2030  |  Salle Multi
Par Isabelle Lemaire et Pierre Robichaud

15 h 30

Pause

15 h 45

PLÉNIÈRE : RETOUR SUR LE COLLOQUE
Par Laure Waridel

17 h

Cocktail de clôture et hommage aux artisans de l’Agenda 21 de Baie-Saint-Paul.

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Conférences


Karel Mayrand

Une voix pour la Terre

Combattre la crise écologique, les inégalités sociales croissantes et le déclin de notre démocratie est le plus grand défi de ce siècle. Devant l’immensité de la tâche, des sentiments d’impuissance, de découragement ou d’indifférence nous guettent. La conférence, basée sur le livre Une voix pour la Terre (Boréal, 2012), propose aux participants des moyens de briser leur isolement, de passer de la prise de conscience individuelle à l’action collective, de retrouver l’espoir. Pour reprendre la célèbre anthropologue Margaret Mead : « Ne doutez jamais qu’un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c’est toujours comme cela que ça s’est passé. » À nous d’agir maintenant!

Cette conférence est offerte exclusivement par Karel Mayrand, directeur général de la Fondation David Suzuki au Québec et président du Projet de la Réalité Climatique Canada d’Al Gore.

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Biographie :

Karel Mayrand est directeur pour le Québec et l’Atlantique de la Fondation David Suzuki et président de Réalité Climatique Canada, organisme fondé par Al Gore. Blogueur régulier au Huffington Post, il siège également au conseil d’administration du Centre québécois du droit de l’environnement et de la Fondation Les Cowboys Fringants. Avant de se joindre à la Fondation en 2008, Karel a conseillé plusieurs agences internationales, de même que Pierre-Marc Johnson, ancien premier ministre du Québec, pendant plus d’une décennie sur les enjeux de mondialisation et d’environnement. Il a été cofondateur du Centre international Unisféra en 2002 où il a créé en 2005 le programme de compensation des gaz à effet de serre Planetair. Karel est auteur du livre Une voix pour la Terre publié aux Éditions du Boréal en 2012. Il est coauteur du Manifeste pour un Élan global (2015) et de Governing Global Desertification (2006) aux éditions Ashgate Aldershot (Londres). Il est boursier Action Canada 2005 et a été finaliste du concours Arista en 2008 à titre d’entrepreneur socialement responsable de l’année au Québec.

Rodolphe De Koninck

L’agriculture mondialisée : un modèle absurde?

L’agriculture mondialisée s’appuie sur la monopolisation des moyens de production et le contrôle de tous les mécanismes du marché soi-disant libre. La destruction maximale de la biodiversité, la marginalisation de l’agriculture familiale territorialisée ainsi que le gaspillage tous azimuts lui sont également indispensables. Enfin, elle nécessite la destruction de la souveraineté alimentaire et même de la sécurité alimentaire, à toutes les échelles. Alors pourquoi existe-t-elle? Parce qu’elle fait désormais partie intégrante du supramodèle du capitalisme boursier, lequel, avec la complicité des états, a subverti la quasi-totalité du monde de l’éducation, que celle-ci soit citoyenne, scolaire, collégiale et plus encore universitaire. Car l’université, reniant de plus en plus sa mission critique, agit plutôt comme propagandiste de la grande entreprise et de l’ultralibéralisme prédateur, en perpétuant la désinformation tant indispensable à la reproduction du modèle. Il importe de reprendre le contrôle de cette éducation et de démontrer l’absurdité suicidaire de ce modèle.

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Biographie :

Département de géographie, Université de Montréal
Chaire de recherche du Canada en études asiatiques, Université de Montréal

Le géographe Rodolphe De Koninck est titulaire depuis 2002 de la Chaire de recherche du Canada en études asiatiques à l’Université de Montréal. Depuis plus de quarante ans, son enseignement tout comme ses recherches et ses publications portent en priorité sur le Sud-Est asiatique. Il est membre de la Société royale du Canada depuis 1990 et récipiendaire, notamment, d’une bourse Killam (1991 et 1992) et du prix Jacques-Rousseau (interdisciplinarité) de l’ACFAS (1998). Ses champs d’expertise touchent les enjeux agricoles et environnementaux, en particulier dans le Sud-Est asiatique ; l’Asie du Sud-Est, en particulier Singapour, la Malaysia et l’Indonésie.

Jérôme Dupras

Vers une économie écologique pour le Québec

La biodiversité, les écosystèmes, le patrimoine naturel et humain ne sont que partiellement reconnus dans le système économique traditionnel. Pourtant, ils contribuent au bien-être, à l’identité et au développement des communautés partout au Québec. La conférence vise à présenter un cadre et des outils permettant de mieux intégrer l’économie dans les limites de la biosphère et de les illustrer par des exemples à l’échelle du Québec.

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Biographie :

Titulaire d’un doctorat en géographie (Université Montréal) et d’un postdoctorat en biologie (Université McGill), Jérôme Dupras est professeur au Département des sciences naturelles de l’Université du Québec en Outaouais. Il est directeur du laboratoire d’économie écologique de l’Institut des sciences de la forêt tempérée, qui rassemble 18 chercheur(e)s et étudiant(e)s.

Jérôme Dupras est membre fondateur des Cowboys Fringants et président de la Fondation Cowboys Fringants pour l’environnement.

Luce Beaulieu

De l’approvisionnement responsable à l’économie circulaire : quel positionnement pour Baie-Saint-Paul?

Depuis 2006, Baie-Saint-Paul s’est distinguée d’autres municipalités québécoises en se dotant d’un Agenda 21, puis d’un plan d’action comportant sept défis. Divers éléments de cet agenda font le lien avec la culture, l’environnement et certains éléments sociétaux. Dans un contexte où la transition socioécologique mondiale s’avère inévitable, comment Baie-Saint-Paul pourrait-elle se positionner de façon encore plus stratégique dans un Québec qui cherche à décarboner son économie ? On peut trouver des réponses potentielles dans des pratiques d’opérationnalisation du développement durable telles que la pensée cycle de vie, l’économie circulaire et l’approvisionnement responsable. Ces notions seront abordées en lien avec certains points du plan d’action de Baie-Saint-Paul. Elles pourraient contribuer à alimenter la réflexion des élu(e)s et des membres du comité Agenda 21 pour le prochain plan d’action.

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Biographie :

Luce Beaulieu a débuté dans le domaine du développement durable en tant qu’une des pionnières du design responsable au Canada. Elle détient un baccalauréat en design de l’UQAM et une maîtrise de la spécialisation Stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l’École des Sciences de la Gestion (ÉSG – UQAM). Elle travaille comme analyste sénior au volet social de la Chaire internationale sur le cycle de vie (CICV) sur des sujets tels que l’analyse sociale du cycle de vie, la valeur sociale, l’économie circulaire et les impacts sociaux des produits et des organisations. Son intérêt principal porte sur l’opérationnalisation de la responsabilité sociale des organisations (RSO) ayant pour objectif de réduire les impacts sociaux négatifs et d’améliorer le bien-être des parties prenantes. Elle est auteure ou coauteure de contributions scientifiques et effectue des prestations en tant que formatrice et conférencière.

Marc Journeault

L’intégration du DD dans la PME : quel défi?

Depuis trois ans, le Réseau des SADC et CAE collabore avec l’Université Laval pour améliorer l’offre d’accompagnement des petites entreprises afin de les aider à intégrer des pratiques de développement durable. Dans cette conférence, Marc Journeault présente son approche où stratégie et rentabilité sont des éléments indissociables. Toutefois, bien que de nombreuses recherches et cas pratiques ont largement démontré que la contribution au développement durable peut mener à l’accroissement de la rentabilité des entreprises, il reste encore beaucoup à faire pour que cette pratique soit plus largement adoptée.  Comment y parvenir? Les résultats de la collaboration avec les SADC et CAE offrent des perspectives encourageantes et M. Journeault fera état de ses observations en ce sens.

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Biographie :

Marc Journeault, CPA, CMA, PH. D. est professeur agrégé à l’École de comptabilité, Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval.

Il détient un doctorat en sciences économiques et de gestion (Ph. D.), Université catholique de Louvain, Belgique (2011), une maîtrise en administration des affaires (MBA), Université Laval (2005).

Philippe Labbé

LA RUCHE, UN OUTIL DE DÉVELOPPEMENT INNOVANT

La Ruche est un modèle unique au monde. Cette plateforme numérique innove avec des caractéristiques inexistantes sur les autres sites de financement participatif (crowdfunding) de par sa forme juridique et sa gouvernance, mais aussi en regard des projets qui y sont présentés. Ils doivent obligatoirement laisser une empreinte sociale, économique ou culturelle dans une région précise.

Par ailleurs, comme La Ruche est un outil de développement des collectivités et de proximité qui s’adresse à un territoire précis, c’est un sentiment d’appartenance qui se crée auprès de la population, qui a alors une forte impression de faire la différence dans sa communauté et de prendre part concrètement à la réalisation des projets.

La Ruche est un organisme à but non lucratif qui amasse et distribue des fonds, afin de favoriser l’émergence de projets stimulant le rayonnement et la vitalité d’une région. Par l’entremise de sa plateforme de financement participatif de proximité, elle contribue concrètement au développement des régions du Québec.

Biographie

Philippe Labbé est directeur du développement des affaires de l’entreprise familiale de la Laiterie Charlevoix au sein de laquelle il cumule aujourd’hui plus de 10 ans d’expérience. Fondée en 1948, la Laiterie Charlevoix distribue ses produits partout au Canada.

Philippe figure également parmi les soixante ambassadeurs SM40 de la Ruche Québec. Les SM40 sont des ambassadeurs, des leaders d’innovations et de collaborations. Ils agissent comme des anges-conseils auprès des promoteurs-utilisateurs de la plateforme de La Ruche. Cette alliance rallie des personnalités en vue de chaque région, s’étant déjà réalisée dans leur travail et étant soucieuse de faire bouger leur milieu. Ces ambassadeurs proviennent de différents secteurs d’activités.

Antoine Suzor-Fortier

La coopérative au service de l’économie verte

La Coop de l’arbre a la mission de promouvoir l’importance de l’arbre. Elle le fait de manière novatrice, diversifiée et appliquée. Toutes ses activités sont interreliées et créent entre elles une biodiversité économique, mise au service de sa communauté et de ses membres.

Arboriculture, écoforesterie, animation, publication, intercoopération, service-conseil aux PME et ICI, écomenuiserie, production de produits forestiers non ligneux (PFNL), valorisation de résidus verts, protection du paysage, transport durable, soutien au développement coopératif, soutien au développement durable régional, bref, la Coop de l’arbre est proactive et articule son action dans trois secteurs : les produits, les services et l’implication.

Quinze employés pourvoient à la desserve de son activité annuelle, qui s’ajuste aux enjeux régionaux, aux besoins de sa communauté et de ses partenaires. Sa structure permet une action adaptable, l’émergence et le pilotage de projets structurants dont trois exemples seront présentés dans le cadre de ce colloque :

1 : Le projet de ferme agroforestière, de mise en marché de PFNL et de biomasse;
2 : Le projet de partenariat régional entourant la Réserve de la biosphère de Charlevoix;
3 : Le projet d’intercoopération entourant de nouvelles approches chez Desjardins.

Ces projets de coopération s’inscrivent dans une approche très appliquée d’économie verte et de partenariat coopératifs. Ils s’articulent autour de la mission de la Coop de l’arbre et permettent de répondre aux besoins de ses partenaires, par l’ajout de services ou de produits durables, tendant vers l’économie circulaire. Finalement, toutes les actions de la Coopérative sont soucieuses d’inclure un aspect de sensibilisation à l’environnement, élément essentiel à la progression globale de l’économie verte et de façon plus spécifique, à la progression de la Coop de l’arbre.

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Biographie :

Antoine Suzor-Fortier est coordonnateur-fondateur de la Coop de l’arbre. Depuis 10 ans, il est l’architecte de cette coopérative de solidarité dynamique dans la biodiversité économique régionale et durable.  Entrepreneur social en environnement depuis une décennie, il a été nommé Coopérateur par excellence du mouvement coopératif de la Capitale-Nationale en octobre 2015 et son travail a été souligné à l’Assemblée nationale du Québec.  Proactif dans le milieu environnemental et coopératif, il est une figure connue de l’économie verte et un leader de sa génération.

Bruno Labbé

Développement durable et entreprise familiale

On associe généralement le concept de « Développement durable » à l’environnement et à la grande entreprise. La « Laiterie Charlevoix » fêtera bientôt ses 70 ans d’existence sous la direction de quatre générations d’une même famille. Par les orientations prises dans tous les aspects de son développement, l’entreprise a démontré que le développement durable doit être une constante dans la vie d’une organisation.

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Biographie : 

Bruno Labbé est détenteur d’un baccalauréat en génie mécanique et d’une maîtrise en administration des affaires. Après avoir été ingénieur de projet pour l’usine de papier Daishowa à Québec pendant 11 ans, il revient à la direction de l’entreprise familiale, le centre de plein air « Le Genévrier » de Baie-Saint-Paul, en 1999.

À titre d’ingénieur, il dirige également le développement de la « Laiterie Charlevoix », une autre entreprise familiale. En 2006, il commence l’étude d’un projet de traitement des eaux usées de la laiterie par biométhanisation. Ce projet verra le jour en 2011.

Depuis 2014, Bruno Labbé cumule les fonctions de directeur général pour « Le Genévrier » et « Laiterie Charlevoix ».

Christian Bouchard

L’expérience sudburoise : d’une communauté en danger à une communauté en santé

L’histoire de Sudbury est intimement liée à l’exploitation du nickel, pour le meilleur, mais aussi pour le pire. À partir de la fin du XIXe siècle, les champs de rôtissage du minerai, puis éventuellement les cheminées des fonderies crachent une pollution infernale dont le résultat est une catastrophe environnementale de grande ampleur. Dans les années 1960 et 1970, la végétation et les sols ont carrément disparu sur de grandes surfaces autour des sites métallurgiques, l’air et l’eau sont contaminés, les préoccupations quant à la santé publique sont grandissantes, en bref, la communauté est en danger.

Au début des années 1970, la mise en service de la super cheminée de 381 m de hauteur construite par la compagnie Inco témoigne du gigantisme des opérations et permet de réduire localement la pollution atmosphérique. Parallèlement, la communauté s’engage dans un projet de reverdissement de longue haleine qui s’est soldé, entre 1978 et 2008, par le traitement à la chaux et l’ensemencement de 3400 hectares de terrain et la plantation de plus de 8,9 millions d’arbres. D’autres projets concernant la qualité de l’eau se mettent en place et œuvrent à la réhabilitation et à l’intendance des lacs et des rivières.

Dans les années 2000, la municipalité embrasse pleinement l’idée du développement durable et adopte l’Initiative de communauté en santé du Grand Sudbury qui met l’accent sur quatre priorités stratégiques : la vie active et un mode de vie sain, l’environnement naturel, l’engagement civique et le capital social ainsi que la croissance économique. Aujourd’hui, la ville de Sudbury est reconnue comme une communauté qui a su se prendre en main, s’engager avec succès sur la voie de la restauration environnementale et adopter une démarche de développement durable.

Il reste encore bien du chemin à faire, mais l’expérience sudburoise a une valeur d’exemple et porte un message d’espoir pour un monde meilleur, en bref, pour une communauté en santé sur une planète en santé.

Biographie :

Christian Bouchard, École de l’environnement, Université Laurentienne
Courriel : cbouchard@laurentienne.ca

Simon Barnabé

Barnabé1, K. Adjallé1, N. Bourdeau2, M. Parenteau2, J. Garcia3, D. Berthiaume3, P. Marchand4, P. Couture4, J. Roy5, S. Cyr5, M. Lessard5

PROJET PILOTE VERTECH I : SYNERGIES NOUVELLES ET INUSITÉES EN INTÉGRANT LA PRODUCTION DE MICROALGUES DANS LE PARC INDUSTRIEL DE VICTORIAVILLE POUR L’OBTENTION DE PRODUITS UTILISABLES À L’ÉCHELLE LOCALE

Dans la conjoncture, notre société recherche des solutions profitables pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles. Parmi les technologies disponibles ou en développement, la culture intensive de microalgues à des fins énergétiques a été envisagée dès les années 1970. Quoique subsistent toujours des défis technologiques et économiques, le concept a retrouvé sa popularité avec le désir de plusieurs groupes d’obtenir des produits biosourcés de plus grande valeur que les biocarburants. La Ville de Victoriaville et les entreprises de sa région ont emboîté le pas pour bénéficier d’ingrédients ou produits biosourcés issus de microalgues et surtout créer de nouvelles synergies industrielles sur son territoire. Un projet a donc été démarré dans lequel les eaux usées et la chaleur perdue des usines du parc industriel de Victoriaville et d’autres entreprises locales sont utilisées comme sources locales de carbone, d’azote et de phosphore pour cultiver des microalgues et obtenir une biomasse riche en huiles. Une partie de ces huiles est aussitôt convertie en bio-ingrédients pour une compagnie située dans le même parc, soit Sani-Marc. En effet, cette entreprise spécialisée dans la fabrication de produits d’assainissement souhaite entreprendre un virage vert. Ces ingrédients d’origine algale pourraient servir à la fabrication de biosurfactants et remplacer des ingrédients d’origine pétrochimique. La biomasse résiduelle est quant à elle convertie en biocarburants pour la flotte de véhicules lourds de la ville.  Ce projet a été démarré dans le cadre des activités du réseau international VERTECH CITY qui regroupe des villes de taille intermédiaire partageant leurs idées et initiatives en développement durable. Ce projet est une démonstration que la synergie industrie-université-collège-ville est un gage de succès pour la durabilité mondiale focalisée sur l’action locale. La présentation mettra l’accent sur le rôle de la ville dans ce projet, ses tenants et aboutissants dans le milieu municipal et sur ses retombées ailleurs dans le monde.

Chaire de recherche industrielle en environnement et biotechnologie, Chaire de recherche industrielle en bioéconomie et bioénergie régionale, Université du Québec à Trois-Rivières

Innofibre, Cégep de Trois-Rivières

Oleotek, Cégep de Thetford

Sani-Marc

Ville de Victoriaville

 

Pierre De Coninck

Serpentine 2025
Un projet de mobilité collective individualisable et universel au service des usages urbains et des villes durables

Dans le cadre d’un atelier de design intégré, impliquant des étudiants finissants de l’École de design (Université de Montréal) et de 2e cycle en génie de l’ÉTS et le groupe de recherche CIRODD, le véhicule Serpentine, un véhicule autonome initialement conçu dans les années 1980 en Suisse, a été redesigné afin qu’il s’inscrive résolument dans un environnement urbain, tel que Montréal « ville verte », « ville intelligente » et « ville Unesco-Design », en 2025.

Propulsé par induction, Serpentine 2025 s’inscrit dans une volonté, à moyen terme, de mettre de l’avant ce type de mobilité dans un contexte de développement du transport avancé et de la politique québécoise en matière de mobilité durable afin d’arrimer les attentes tant environnementales (énergie propre), sociales (satisfaction des usagers par une mobilité collective individualisée) et économiques (développement d’un savoir-faire québécois) et, à long terme, d’étudier quelles seraient les conditions propices à l’émergence d’un pôle industriel québécois en cybertransport (basé sur cette technologie de propulsion) en vue d’une implantation de réseaux de véhicules à l’échelle de quartiers urbains (plateforme de démonstration et de promotion à moyen terme) et d’une capacité à desservir une demande à l’échelle continentale.

Pour cette première phase de conception, l’usage a constitué la pierre angulaire de la démarche. Il est en effet essentiel que ce service de mobilité urbaine séduise par sa simplicité, par sa convivialité, par sa capacité à rendre les utilisateurs plus autonomes, et ce, quelle que soit leur capacité de mobilité (c.-a-d. degrés et types de handicaps). Cette recherche a permis de développer deux concepts de véhicules autonomes universels (intérieur/extérieur, interfaces de commande et de contrôle dans un réseau intermodulaire de transport public intelligent) dans deux contextes d’usages différents : Centre-ville Montréal et TOD-Quartier Dix/30.

Biographie :

Pierre De Coninck, PH. D. Professeur titulaire, École de design, Faculté de l’aménagement, Université de Montréal.

Laurent Bourdeau

Attractivité d’une destination touristique durable et réseaux de partenaires

De nombreuses organisations intègrent des approches et des pratiques durables dans la production de leurs services touristiques. Si certaines organisations touristiques se positionnent clairement comme « durables », d’autres préfèrent ne pas divulguer publiquement leurs démarches en la matière. De nombreuses raisons expliquent ce choix de ne pas divulguer leurs approches en matière de développement durable. On peut nommer le fait de ne pas déplaire à des touristes qui ne s’intéressent pas au développement durable, mais aussi la participation à des partenariats régionaux où les membres des réseaux d’affaires n’adhérent pas tous de la même façon, au développement durable. De plus, si certaines organisations locales font la promotion du développement durable, comment une entreprise locale peut-elle s’insérer dans une telle démarche de tourisme durable, alors que le tourisme est avant tout associé aux déplacements des individus, déplacements qui, pour la majorité, se font par des modes de transport polluants? Cette communication présente comment des organisations touristiques qui adhèrent au développement durable peuvent influencer leur réseau d’organisations touristiques et innover dans la création de produits touristiques qui s’appuient sur le milieu de vie des citoyens. Les constats et les défis en matière de commercialisation du tourisme durable afin de rendre une destination touristique plus attractive seront présentés.

Biographie :

Laurent Bourdeau, titulaire de la Chaire de recherche en partenariat sur l’attractivité et l’innovation en tourisme (Québec et Charlevoix) et Pascale Marcotte, professeure au département de géographie, Université Laval

Claude Letarte

Baiecycle et la complémentarité du transport durable

Baiecycle est un projet communautaire de vélo à Baie-Saint-Paul et dans Charlevoix, qui donne accès à une flotte de vélos revalorisés répartie en plusieurs stations. Inspiré du Bixi urbain, Baiecycle est adapté à la réalité régionale et y encourage le transport et le tourisme durables. L’implantation de ce service permet : le maillage d’entreprises et d’organismes communautaires, de bonifier l’offre écotouristique, de promouvoir un mode de vie plus sain et d’arpenter Baie-Saint-Paul et Charlevoix autrement.

En plus de rendre abordable la location de vélos pour les visiteurs, le projet encourage la participation citoyenne en lui offrant des gratuités d’utilisation. Des compteurs installés sur les vélos permettent de quantifier les kilomètres parcourus par les usagers à vélo et de conserver des indicateurs de suivis précis. Les stations Baiecycle sont installées en des endroits stratégiques desservies par les partenaires. Ce service trait d’union joue un rôle important lorsque situé à proximité des débarcadères de train, d’autobus ou de commerces achalandés. Il crée un réseau entre les usagers et propose une option de déplacement simple et économique.

Biographie : 

Claude Letarte est vice-président de la Coop de l’arbre et directeur général de la Papeterie St-Gilles, premier économusée canadien, situé à Saint-Joseph-de-la-Rive. À la barre de plusieurs organismes au fil des dernières décennies, il cumule une riche expérience en gestion communautaire et en administration des affaires, entre autres liées au tourisme durable.

André Rouleau

Encourager et accompagner l’amélioration de nos acteurs régionaux en tourisme durable

À travers le monde, les réserves de la biosphère sont des sites d’apprentissage, désignés par les gouvernements nationaux, reconnus par l’UNESCO. Charlevoix est la première réserve de la biosphère habitée au monde. Son territoire d’exception à la géomorphologie unique englobe la MRC de Charlevoix et la MRC de Charlevoix-Est. Les objectifs des réserves de la biosphère sont de promouvoir la conservation de la diversité biologique et culturelle, d’encourager l’exploitation durable des ressources et de fournir un soutien logistique à la recherche scientifique, à la démonstration et à l’apprentissage.

De manière appliquée et inclusive, la Corporation de la Réserve de la biosphère de Charlevoix accompagne les citoyens, les entreprises et les organisations dans l’amélioration de leur action sur l’environnement de son territoire par un Programme de reconnaissance environnementale. Celui-ci s’adresse à tous et vise à ce que la région s’engage davantage en matière de responsabilité environnementale, de façon mesurable. La Corporation accompagne les PME et les ICI dans l’obtention des certifications et reconnaît les bons coups actuels. Cette démarche de développement durable vise à stimuler notre fierté d’habiter, d’œuvrer et d’accueillir les visiteurs, dans ce territoire d’exception. Adapté au secteur du tourisme, le programme s’articule autour de six grands axes : réduction de gaz à effet de serre, amélioration du paysage, gestion des matières résiduelles, gestion responsable d’événement, approvisionnement local et sensibilisation des corporations et des employés.

Biographie : 

André Rouleau est président de la Corporation de la Réserve de la biosphère de Charlevoix et directeur général de Parcs nationaux des Grands-Jardins et des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie.  À la direction de Parcs nationaux depuis plusieurs années et en différentes régions du Québec, il cumule une solide expérience en gestion stratégique de ces organismes public-privé, fleurons du tourisme durable québécois. M. Rouleau partage son expertise et son expérience au bénéfice des organismes environnementaux de sa communauté.

Charles-Antoine Choquette

Transport collectif et touristique dans la région de Charlevoix

Le Train de Charlevoix est un mode de transport se démarquant par son accessibilité, sa polyvalence, son côté environnemental et sécuritaire. Il a la particularité d’offrir à ses passagers la possibilité de vivre une expérience touristique, mais il propose aussi une alternative de transport collectif permettant de courts déplacements entre certains villages côtiers de la région de Charlevoix. Implanté dans Charlevoix depuis 2012, le train a transporté plus de 100 000 passagers, diminuant ainsi les émanations de gaz à effet de serre sur le territoire. En collaboration avec ses partenaires des différentes municipalités situées le long de son parcours, il a implanté une offre touristique locale et authentique.

Biographie :

Détenteur d’un baccalauréat en Sciences de la consommation de l’Université Laval, Charles-Antoine Choquette est directeur des ventes du Train de Charlevoix. Il a également œuvré comme délégué commercial pour le Groupe Le Massif ainsi que dans l’équipe des ventes pour diverses entreprises du Québec. Il cumule dix ans d’expérience spécialisée dans les domaines de la gestion et de la vente afin de mettre en place des stratégies de développement adaptées aux marchés ciblés. Il participe actuellement à la Cohorte entrepreneur-athlète de l’École d’Entrepreneurship de Beauce. Engagé dans les domaines du sport et de la santé, Charles-Antoine siège au conseil d’administration du Club de volleyball « Rouge et or » de l’Université Laval et au conseil d’administration régional de la Fondation québécoise pour les enfants malades du cœur.

Louis-Étienne Pigeon

Développement durable et technologies émergentes : vers un nouveau paradigme technique pour le futur?

La mise en œuvre du développement durable pose l’exigence de repenser à nouveau frais la relation de l’être humain à la nature. D’une part, la finitude des ressources impose que nous réajustions notre désir de les exploiter, mais d’autre part, les impératifs de développement humain demandent que notre intervention dans la nature se poursuive. Si cette question touche directement notre conception de l’économie, elle remet en question tout autant notre définition de la technique. En effet, la culture occidentale industrielle se définit largement par son haut degré de technicité, moyen par lequel elle se développe et duquel elle tire sa puissance. Or, peut-on penser une culture technique qui évite les conséquences dramatiques que notre relation dysfonctionnelle à la nature provoque? La tâche n’est pas simple, mais il semble que des solutions soient disponibles. Depuis bientôt plus d’un siècle, de nombreux philosophes se sont interrogés sur la technique moderne. Certains l’accusent de tous les maux, d’autres l’encensent. Force est de constater que cette technique moderne répond à un paradigme d’exploitation de la nature qui doit être reconstruit. Passer de l’exploitation au soin, de la provocation au pilotage : ces deux nouvelles propositions font de la relation durable à la nature la base de techniques adaptées au monde de demain parce que la nature y acquiert un statut actif, chargé de valeurs et de sens.

Raphaël Désilets

Avec Geneviève Cloutier

Commercialisation, informations et gouvernance : les enjeux du développement durable de la ville

Ayant constaté que les outils existants au Québec destinés au développement de quartiers durables sont à la fois très nombreux, mais aussi souvent amalgamés sous la bannière « outils de développement durable » alors qu’ils sont différents dans leurs contenus, on peut se poser la question de la portée réelle et de l’intérêt de ces outils pour les acteurs locaux du développement.

Notre recherche, faite dans le cadre d’un essai de maîtrise, propose une typologie des outils visant l’aménagement de quartiers durables. Les types d’outils qui la composent se distinguent selon les motivations des acteurs qui les appliquent (commercialisation, information, évaluation, équité, innovation…) et suivant les phases de développement auxquelles ils s’appliquent (planification, réalisation, exploitation). Ces types se distinguent, enfin, selon leur proximité des grands principes du développement durable tels que recensés dans les conventions et documents officiels et nous les avons classés en quatre grandes catégories.

Des outils de renseignement… sont voués à informer et sensibiliser; ces outils peuvent servir de bougie d’allumage. Ils sont un pas dans la maturation du processus de mise en œuvre des quartiers durables. Toutefois, ils ont une portée plus politique que technique et seront éventuellement dépassés. Des outils d’évaluation de projet ainsi que des outils de suivi ou de monitorage… Les premiers sont utilisés en amont du développement et les seconds sont des outils idéaux pour les quartiers déjà construits. Ces deux types d’outils favorisent la transparence institutionnelle, la coopération entre les différents acteurs, en plus d’être des outils de responsabilisation des gouvernements vis-à-vis l’équité. Ils ont une portée à la fois politique et de mobilisation sociale. Ils constituent en ce sens des outils presque complets pour assurer le développement durable des quartiers et ils sont à privilégier. Enfin, les outils de certification contribuent plus que les autres à stimuler une réelle coopération entre les acteurs de l’industrie de la construction. Mobilisés pour instaurer des modes de collaboration innovants, ils peuvent permettre de dépasser certains obstacles associés à la gouvernance des projets.

Biographies :

Raphaël Désilets et Geneviève Cloutier, Université Laval

Raphaël Désilets, candidat à la maîtrise en aménagement du territoire et développement régional raphael.desilets.1@ulaval.ca

Recherches sous la supervision de Geneviève Cloutier, professeure adjointe à l’É.S.A.D. de l’Université Laval  (genevieve.cloutier@esad.ulaval.ca)

David Tremblay

Avec Claude Villeneuve et Olivier Riffon

Les outils de l’analyse systémique de la durabilité pour l’opérationnalisation du développement durable

Le programme de développement durable à l’horizon 2030 (PDDH-2030) des Nations Unies se veut un nouveau cadre pour réfléchir le développement à l’échelle globale, nationale et locale. Il intègre 17 objectifs de développement durable (ODD) et 169 cibles. Le PDDH-2030 et l’opérationnalisation du développement durable présentent plusieurs défis. Comment considérer les interactions entre des objectifs potentiellement divergents? (Stafford-Smith, 2014) Comment y appliquer la pensée systémique? Quels outils permettent la prise en compte intégrée des objectifs, principes, cibles et indicateurs? « L’analyse systémique de la durabilité (ASD) est un champ de compétence émergent qui permet de mettre en perspective les dimensions multiples du développement durable, les synergies et les antagonismes entre les objectifs et les moyens mis en œuvre pour les atteindre, l’identification des compétences nécessaires et la mesure des progrès accomplis. Elle implique également de communiquer efficacement les éléments déterminants qui en ressortent pour susciter l’adhésion et la participation des parties prenantes. » (Villeneuve et collab., 2015)

La Chaire en éco-conseil de l’Université du Québec à Chicoutimi a développé un certain nombre d’outils depuis sa création en 2003. Le principal outil, la Grille d’analyse de développement durable (Villeneuve et collab., 2014) est une continuité des travaux entamés dans les années 80 par le directeur de la Chaire, M. Claude Villeneuve. Cet outil, et d’autres à divers stades de développement (Fiche de gouvernance, Grille d’analyse des compétences en développement durable, Grille de priorisation des ODD, Atlas des ODD) permettraient de réaliser une analyse systémique de la durabilité (ASD) en vue de l’opérationnalisation du développement durable. L’objectif de la communication sera de présenter certains outils de l’ASD développés à la Chaire en éco-conseil en partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable. Des exemples locaux et internationaux permettront d’illustrer les résultats obtenus par l’utilisation de ces outils.

Biographies : 

David TREMBLAY, M. Sc., candidat au doctorat en sciences de l’environnement, Université du Québec à Chicoutimi
Claude Villeneuve, directeur Chaire éco-conseil, Université du Québec à Chicoutimi
Olivier Riffon, doctorant en développement régional et professionnel de recherche à la Chaire en éco-conseil, Université du Québec à Chicoutimi

Pierre Thibault

Baie-St-Paul : révéler le paysage par l’architecture

Construire est l’un des actes les plus importants que peut poser une société parce qu’il marque une empreinte définitive sur le territoire, modifiant le rapport que nous entretenons avec lui, notre façon de le percevoir, de l’appréhender et de l’habiter.

L’Atelier Pierre Thibault se distingue par une approche qui place en interaction constante l’être humain et les lieux à habiter. Cette approche guide la firme vers la création de projets uniques, inscrits avec délicatesse dans leur environnement et conçus sur mesure pour lui faire écho, tant du point de vue spatial et matériel que du point de vue du détail architecture.

Les lieux créés par l’architecte favorisent un dialogue avec leur environnement au fil du temps. Pierre Thibault introduit ainsi le pouvoir exceptionnel de transformation des saisons au Québec dans le processus de conception.  Cette approche le guide vers la création de projets uniques, respectueux de l’environnement et inscrits avec souplesse dans les paysages avec lesquels ils font corps.

Le fleuve Saint-Laurent est un paysage auquel Pierre Thibault est particulièrement attaché. Ses couleurs, différentes d’un jour à l’autre, les brumes indescriptibles qui l’envahissent par moment, le mouvement hypnotisant de l’eau sont de grandes sources d’inspiration pour son architecture.

Le projet du plan d’ensemble de Baie-Saint-Paul se présente ainsi comme une opportunité de travailler en relation avec ce paysage majestueux du Saint-Laurent. Ce plan d’ensemble donnera les lignes directrices afin de connecter le secteur du quai et des marais au centre-ville et de mettre en valeur le fleuve pour sensibiliser et éduquer la population à l’ensemble des composantes du littoral.

Biographie : 

Pierre Thibault est architecte. Son œuvre est le résultat d’une pensée qui place en interaction constante l’être humain et le territoire à habiter, qu’il soit naturel ou urbain. Sa démarche toute personnelle se concrétise à travers des réalisations architecturales d’envergure au sein de l’Atelier Pierre Thibault. On lui doit notamment le Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, la Villa du Lac du Castor et l’abbaye Val Notre-Dame. Éternel voyageur, admirateur de l’immense pouvoir de transformation des saisons au Québec, amoureux de la contemplation comme façon de ralentir le temps, Pierre Thibault consacre aussi une grande partie de sa pratique à la réalisation d’installations architecturales éphémères, inscrites tout en délicatesse dans les paysages avec lesquels elles font corps.

Juan Torres

Des quartiers à l’épreuve de l’âge : défis et opportunités d’aménagement

Urbains, périurbains ou ruraux, les quartiers sont le support d’une grande diversité de modes de vie. Ces modes de vie s’avèrent toutefois éphémères, dans la mesure où les activités quotidiennes des personnes changent au fil des années, ne serait-ce qu’en termes de localisation et d’horaires. Pourquoi est-il important de répondre à différents modes de vie au sein d’un même quartier? Comment peut-on aménager des quartiers « à l’épreuve de l’âge »? L’intervention apportera des éléments de réponse à ces vastes questions, en prenant appui sur deux éléments : d’une part, sur le concept de développement, compris comme une adaptation constante et réciproque entre les personnes et leur environnement; d’autre part, sur différentes stratégies de mise en œuvre de principes d’aménagement de quartiers complets.

Biographie :

Juan Torres est professeur agrégé en urbanisme et vice-doyen aux études supérieures de la Faculté de l’aménagement à l’Université de Montréal. Ses travaux de recherche portent sur le design urbain, particulièrement dans la perspective de la mobilité à pied et à vélo des enfants et des adolescents, ainsi que sur la participation de ces derniers aux processus d’aménagement.

Pierre Blanchet

Le rôle des bâtiments dans le développement durable : la dimension environnementale

Le parc immobilier est un actif important de nos sociétés. En Amérique du Nord, il est bien connu que nous passons, en général, 80 % de notre temps dans des bâtiments. Il s’agit donc d’un élément important de nos vies. Les concepts architecturaux et le choix des matériaux sont importants pour notre bien-être. Encore plus important pour notre bien-être, il y a l’impact environnemental de ce parc immobilier. Chaque construction d’aujourd’hui aura une influence sur notre bilan environnemental dans les 25 à 100 prochaines années, il s’agit donc de décisions importantes. Si les gouvernements et la société civile attachent beaucoup d’importance à l’efficacité énergétique des bâtiments, dans le contexte énergétique du Québec, l’énergie intrinsèque des bâtiments joue un rôle plus important que celle-ci sur le cycle de vie complet de ces derniers. Les choix en matière de construction de bâtiment peuvent ainsi se résumer à injecter ou non une masse importante de carbone dans l’atmosphère.

Biographie :

Pierre Blanchet est professeur au département des sciences du bois et de la forêt de la Faculté de foresterie, géographie et géomatique de l’Université Laval. Il est le titulaire de CIRCERB, une chaire comptant 10 partenaires industriels et 4 partenaires gouvernementaux. CIRCERB a un porte-folio de 55 projets de M. Sc et PH. D. déployé sur 3 axes de recherche : concevoir, construire et opérer le bâtiment. Ses intérêts de recherche portent sur la construction écoresponsable, le rôle des matériaux, l’impact des bâtiments sur les changements climatiques. Il œuvre en recherche partenariale depuis 13 ans.

Francis Pronovost

Bien au-delà d’un amalgame de « techno gadgets », le bâtiment durable est avant tout la cellule de base d’un aménagement qui inculque à l’occupant un mode de vie durable. La sobriété en est l’ingrédient fondamental, trop souvent oublié. Malgré toujours plus de moyens pour mieux faire les choses, le « plus » déloge trop souvent le « mieux ». Tout est là. Ce n’est qu’une question de choix pour vivre mieux et d’une façon durable. Quels sont les véritables défis auxquels doit répondre le bâtiment durable? Quelles sont les solutions qui peuvent être mises de l’avant? Étonnant de constater que le problème n’est pas toujours celui auquel on pense. Les solutions, elles, sont peut-être différentes de ce qu’on aurait pu imaginer. Sachons profiter des moyens qui s’offrent à nous.

Biographie : 

Francis Pronovost, expert-conseil énergie et bâtiment chez Écobâtiment,

– Maîtrise en génie électrique, Université Laval, 2010
– Baccalauréat en génie physique, Université Laval, 2004

Francis Pronovost est détenteur d’un baccalauréat en génie physique et d’une maîtrise en génie électrique axée sur les énergies renouvelables. Spécialiste des énergies classiques et alternatives, tant sur les plans théoriques qu’appliqués, Francis diffuse son expertise depuis neuf ans comme conseiller expert en bâtiment durable, mais également comme conférencier et formateur. Francis est la personne-ressource au sein de l’équipe pour son expertise liée à l’efficacité énergétique et aux GES. De par ses missions à l’étranger et la veille technologique qu’il effectue, il est en mesure de faire découvrir à tous les plus brillantes solutions en énergie et bâtiment durable. Depuis avril 2011, il tient un blogue sur le portail Voirvert.ca. Son esprit curieux et minutieux l’a mené à réaliser des projets de démonstration au Centre culture et environnement Frédéric Back, notamment l’installation d’un concentrateur solaire sur le toit du bâtiment, une première au Québec. Francis a fait partie de l’équipe des Compagnons du rebut global et de la série télévisée autour de la construction d’Habitat 07 en 2006.

Steve Déry

À qui appartiennent les paysages dans Charlevoix?

Le paysage actuel de la région de Charlevoix, dans la province de Québec, comme tous les paysages, constitue le résultat de multiples trajectoires naturelles et anthropiques. Depuis plus de 200 ans, il est vanté, et, avec le développement du tourisme à partir de la fin du 19e siècle, ils ont été de plus en plus nombreux à se déplacer pour venir l’admirer. Mais même spectaculaire et quand tout le monde s’entend sur sa beauté, un paysage n’est pas neutre. Surtout lorsque, comme dans Charlevoix, il est une ressource. Autour des années 2010, environ le quart de la population de Charlevoix occupait un emploi lié au tourisme, un tourisme en très grande partie dépendant du paysage. Celui-ci est ainsi un enjeu politique et économique, un enjeu d’aménagement, dans une arène où compétitionnent avec des pouvoirs inégaux des intérêts individuels et collectifs, privés et publics, locaux, régionaux, nationaux et internationaux. À qui appartiennent les paysages de Charlevoix? Qui peut ou a la légitimité de définir les orientations actuelles et futures des trajectoires paysagères charlevoisiennes? Sur quelles valeurs les décisions doivent-elles être prises? Si le paysage est une ressource, doit-on en limiter « l’usage », par exemple en monétarisant l’accès à sa vue, pour préserver la fragilité de son caractère renouvelable? L’objectif de cette communication est de contribuer à mieux comprendre comment les paysages charlevoisiens sont au centre de luttes de pouvoir et d’appropriation qui se déploient à plusieurs niveaux géographiques et sur plusieurs termes temporels. À l’aide d’une approche géographique multiscalaire, seront analysés les principaux enjeux, les acteurs impliqués ainsi que leurs discours. Le résultat est un équilibre fragile qui peine à résister aux coups de butoir d’un capitalisme envahissant.

Geneviève Laroche

Avec Gérald Domon, Nancy Gélinas, Maurice Doyon et Alain Olivier

Les systèmes agroforestiers intercalaires : un outil de développement durable dans Charlevoix-Est

Les systèmes agroforestiers intercalaires se caractérisent par la culture, sur une même parcelle, de plantes agricoles entre des rangées d’arbres ou d’arbustes. Dans le contexte québécois, l’intégration de ces systèmes dans les paysages ruraux s’inscrit dans une démarche de développement durable axée sur l’optimisation des biens et services écologiques rendus par les systèmes conventionnels. Une étude menée dans la MRC de Charlevoix-Est a permis d’évaluer le potentiel d’intégration des systèmes agroforestiers intercalaires dans les paysages ruraux au plan biophysique, politique et social. Des entrevues semi-dirigées auprès d’intervenants locaux et d’experts en agroforesterie ont permis de dresser une liste d’aménagements potentiels et de zones d’implantation possibles. Dans un deuxième temps, le contexte politique lié à l’implantation et au maintien de ces systèmes a été analysé. Finalement, des groupes de discussion menés auprès d’élus, d’aménagistes, de conseillers forestiers, d’agronomes et d’agriculteurs ont permis d’identifier les principaux enjeux inhérents à l’intégration de ces systèmes et de comparer différents types d’aménagements sur la base de leur potentiel à répondre à ces enjeux. Les résultats montrent que l’implantation de systèmes agroforestiers intercalaires est possible au plan biophysique dans la MRC et pourrait permettre de faire face à certains enjeux d’ordres agroenvironnemental et social. Malgré des contraintes liées à la structure du soutien agricole et forestier, des politiques appuyant des projets multifonctionnels sur le long terme pourraient permettre le déploiement de ces systèmes. Au-delà de certaines divergences, les groupes locaux jugent globalement que des aménagements agroforestiers intercalaires mettant l’accent sur la production agricole seraient plus aptes à répondre aux enjeux de leur MRC que des systèmes misant davantage sur la production ligneuse ou la qualité esthétique du paysage. L’intégration des dimensions sociales, biophysiques et politiques a permis de rendre un portrait relativement complet de l’intérêt de ces systèmes pour le développement durable de la MRC.

Auteurs :

Geneviève Laroche
Département de phytologie, Université Laval

Gérald Domon
École d’architecture du paysage, Université de Montréal

Nancy Gélinas
Département des sciences du bois et de la forêt, Université Laval

Maurice Doyon
Département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation, Université Laval

Alain Olivier
Département de phytologie, Université Laval

Laurent Arcuset

Avec Pierre Derioz et Philippe Bachimon

Quels hébergements alternatifs pour permettre l’itinérance dans les espaces protégés? Du homestay au logement éphémère, vieilles recettes et innovations.

Au sein des espaces protégés dans le monde, les gestionnaires ont souvent pour ambition de développer un tourisme durable, et souhaitent donc miser sur l’itinérance douce (sous toutes ses formes), afin de proposer aux visiteurs des moyens de découvrir de manière sobre, économe, lente et approfondie le territoire et ses richesses patrimoniales. La plupart du temps, les ambitions sont revues à la baisse lorsque les acteurs locaux constatent qu’il n’existe pas d’offre d’hébergement suffisante bien répartie spatialement en adéquation avec les valeurs véhiculées par les espaces protégés, et qu’ils considèrent que les contraintes (techniques, budgétaires, réglementaires…) pour créer de nouveaux hébergements sont insurmontables. Pourtant, dans le même temps, de plus en plus de femmes et d’hommes imaginent et concrétisent de multiples projets innovants d’hébergements alternatifs, capables de transformer les contraintes en opportunités et de répondre aux besoins des espaces protégés, tout en portant les valeurs de ces derniers.

Notre communication explorera le concept d’hébergement alternatif, en proposera une définition et en esquissera une typologie. Nos recherches, en rapport avec l’encadrement d’étudiants (licence professionnelle, Master) et la réalisation de missions d’ingénierie ou de recherche en France et à l’étranger (Maroc, Népal), montrent combien les formes des hébergements alternatifs sont diverses. À partir de l’analyse de cas exemplaires, nous chercherons à montrer que leur développement constitue une réponse aux enjeux du développement et du tourisme durables. Nous analyserons comment ils peuvent participer à l’innovation territoriale et à l’attractivité de la destination. Nous présenterons aussi les limites inhérentes à ces formes d’hébergements, tant pour les responsables de ces derniers que pour les gestionnaires des espaces protégés.

Notre conclusion proposera un modèle mettant en lumière les éléments favorables ainsi que les facteurs limitatifs au développement des hébergements alternatifs, modèle dont nous analyserons le niveau de reproductibilité et de transférabilité.

Biographies :

Laurent ARCUSET, maître de conférences associé à l’Université d’Avignon, docteur en géographie (UMR Espace-Dev 228 IRD)

Pierre DERIOZ, maître de conférences HDR en géographie à l’Université d’Avignon (UMR Espace-Dev 228 IRD)

Philippe BACHIMON, professeur de géographie à l’Université d’Avignon (UMR Espace-Dev 228 IRD)

Alex Brassard

Marchandisation du rural : le cas de Petite-Rivière-Saint-François, dans la région de Charlevoix

Située dans la région de Charlevoix, à 100 km au nord-est de la ville de Québec et à une quinzaine de kilomètres de Baie-Saint-Paul, la municipalité de Petite-Rivière-Saint-François fait l’objet d’un important développement immobilier depuis une quinzaine d’années. Celui-ci s’inscrit dans le sillage du projet récréotouristique du Groupe Le Massif qui vise à développer un centre de ski de portée internationale dans la municipalité. Cette communication met en relief une dynamique qui, à l’heure actuelle, n’a pas d’équivalent dans la région de Charlevoix. Sera abordé le développement immobilier observé dans la municipalité, en particulier la question des propriétaires non-résidents. Sur le plan théorique, nous proposerons de nouvelles pistes de recherche pour aborder le concept de « propriétaire non-résident » (Amenity led migration) à la lumière des problématiques et des paradigmes socio-économiques actuels. Il sera question des processus de requalification socio-économique des municipalités et des régions qui font le choix d’orienter une partie significative de leur économie autour des activités récréotouristiques et de la villégiature dans une perspective de développement durable.

Biographie :

À venir…

Audrey Dépault

Un point tournant majeur dans la lutte aux changements climatiques

Chaque semaine, une nouvelle étude sur le climat confirme le pire : les glaciers fondent plus rapidement que prévu, la hausse du niveau des océans s’intensifie, la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ne cesse d’augmenter… Y a-t-il de bonnes nouvelles? Est-ce que nos efforts de réduction ont porté fruit? Avons-nous réellement fait du progrès au cours de la dernière décennie et qu’est-ce que l’avenir nous réserve?

La conférence d’Audrey pose un regard sur ce qui a été accompli sur le plan mondial et au Canada pour freiner les changements climatiques, ainsi que le rôle des villes, entreprises et individus dans la transition actuelle vers une économie propre.

Biographie :

Audrey Dépault dirige la section canadienne de l’organisme d’éducation par les pairs fondée par Al Gore, le Projet de la Réalité Climatique Canada. Elle détient un diplôme de deuxième cycle en gestion de l’environnement de l’Université de Sherbrooke et un baccalauréat en sciences politiques de l’Université Concordia. Elle a enseigné la quantification de gaz à effet de serre aux dirigeants de PME et ingénieurs, dans le cadre du programme de formation continue de l’École de technologie supérieure. Avant de se joindre à l’équipe mondiale de Réalité Climatique, elle a œuvré dans le domaine du développement international et de la recherche en communication et maintien de la paix, en Afrique de l’Est. Audrey a été récipiendaire du prix Clean50 pour Leaders émergeants en 2015.

Martin Bouchard

Adaptation aux changements climatiques : le cas de la Ville de Baie-Saint-Paul

Les changements climatiques ont pour conséquence l’augmentation des phénomènes naturels extrêmes partout sur la planète. Baie-Saint-Paul n’y échappe pas… au cours des dix dernières années, la ville a obtenu cinq décrets établissant un programme d’aide financière à la suite d’aléas naturels. La cause de ces décrets : débordements de rivières et inondations dues à des pluies diluviennes. L’événement le plus important est survenu dans la nuit du 31 juillet au 1er août 2008.

Il est tombé plus 70 mm de pluie obligeant l’évacuation d’une trentaine de résidents et des investissements de 8 M$ en réaménagement sans compter les indemnités versées aux citoyens par la Sécurité civile. Comment une petite ville de 7 300 habitants peut-elle faire face à de tels aléas?

Biographie :

Détenteur d’un baccalauréat en relations industrielles de l’Université Laval et de trois attestations d’études de 2e cycle, dont l’une, en direction de personnes et développement de la relève, monsieur Bouchard possède plus de 30 ans d’expérience en direction d’organisations et en gestion des ressources humaines dans les secteurs publics et privés.

Il est directeur général de la Ville de Baie-Saint-Paul depuis 2001. Il dirige les services municipaux en se préoccupant d’y retrouver les compétences et l’efficacité pour satisfaire les attentes des citoyens et atteindre les objectifs de la municipalité. Il est reconnu pour ses compétences administratives et ses talents en négociation, de même que sa capacité à mobiliser les parties prenantes en fonction d’une planification à long terme de développement local.

Olivier Riffon

Les démarches intégrées de mise en œuvre du développement durable dans les municipalités québécoises

Depuis son entrée dans le vocabulaire, le développement durable (DD) est devenu un concept faisant l’objet d’un large consensus social, tant auprès des organisations économiques, sociocommunautaires, environnementales que politiques. En touchant plusieurs types d’acteurs et d’organisations, il a pris différents visages et l’interprétation de sa définition tend à varier selon les besoins, la culture et la hiérarchie des valeurs de celui qui s’en approprie l’intention. De même, les outils utilisés pour sa mise en œuvre varient selon le contexte et les besoins.

Au Québec et ailleurs dans le monde, des municipalités de toute taille ont entamé des démarches de DD. Devant l’absence de lignes directrices ou de règles d’application à l’échelle locale, divers instruments et processus de mise en œuvre sont utilisés pour guider la démarche de ces collectivités. Ainsi, au Québec, des municipalités ont adopté le cadre de mise en œuvre de l’Agenda 21 local, de The Natural Step, du Réseau québécois des Villes et Villages en santé, ou encore des outils de planification territoriale tels le plan d’urbanisme et le schéma d’aménagement et de développement. Ces instruments, s’ils proposent des étapes similaires, sont porteurs d’une représentation spécifique du développement durable. Ils adoptent des représentations, ou interprétations diverses du DD, lesquelles seront plus ou moins intégrées par les administrations locales et partagées par les acteurs territoriaux.

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Biographie :

Olivier Riffon est professionnel de recherche à la Chaire en éco-conseil de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), chargé de cours à l’UQAC, consultant indépendant, formateur et conférencier. Candidat au doctorat en développement régional à l’UQAC, il possède une formation d’ingénieur géologue, est détenteur d’une maîtrise en sciences appliquées et est éco-conseiller diplômé. Il est spécialiste des outils d’application et d’analyse de développement durable, du développement territorial durable, de l’éducation relative au développement durable et de l’intégration des méthodes participatives aux processus d’application du développement durable.

Martin Lessard

Victoriaville Habitation durable : comment inciter les citoyens à construire ou rénover de façon durable?

Lancé en 2011, le programme Victoriaville Habitation durable (VHD) est un programme de subvention et de certification pour inciter les citoyens à construire ou rénover des maisons plus écologiques. En 2015, une nouvelle construction sur quatre à Victoriaville était certifiée « Victoriaville Habitation durable ». À ce jour, 216 nouvelles maisons ont obtenu la certification VHD (3 à 5 étoiles) et 436 projets de rénovation ont été enregistrés. Fière de cette réussite, la Ville de Victoriaville a franchi une nouvelle étape en lançant VHD+. Ainsi, dès l’automne 2016, 13 critères de la première version deviendront obligatoires pour toute nouvelle construction résidentielle à Victoriaville et 16 nouveaux critères seront ajoutés au programme VHD. De sa conception jusqu’à son application, le directeur général de la Ville de Victoriaville, M. Martin Lessard, présente cette nouvelle façon de bâtir et de rénover de manière durable.

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Biographie :

Directeur général de la Ville de Victoriaville depuis sept ans, urbaniste et détenteur d’une maîtrise en administration publique, M. Martin Lessard a également été directeur général des MRC des Sources et d’Arthabaska. Avant d’entreprendre sa carrière dans le secteur municipal, monsieur Lessard a dirigé sa propre entreprise de consultant pendant six années où il s’est plus particulièrement spécialisé dans le développement économique. Il a débuté au milieu des années 90 dans le domaine des télécommunications et a œuvré en pratique privée dans la région de Québec. Monsieur Lessard agit aussi comme trésorier du réseau international de villes VERTECH CITY, est membre du conseil d’administration de l’Association des directeurs généraux des municipalités du Québec et collabore comme professionnel avec l’École nationale d’administration publique.

Denis Lapointe

Le PADD – Un outil pertinent!

Le Plan d’action en développement durable et environnement de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield a permis de faire intervenir l’ensemble des services municipaux et d’impliquer les citoyens dans sa réalisation. Salaberry-de-Valleyfield a récemment effectué son bilan des cinq dernières années et a entrepris un nouveau quinquennat avec des objectifs ambitieux. En effet, elle est la seule au Québec à avoir mis à jour son plan d’action en développement durable avec une composante en environnement avant la fin de son terme. Comme elle souhaitait aller plus loin dans ses interventions et en assurer l’actualisation, elle a adopté un PADD-E 2.0 plus qu’inspirant.

Ce plan, lancé le 22 avril 2016, comporte désormais 8 orientations, 34 sous-orientations et 178 actions potentielles. Le PADD-E 2.0 maintient la temporalité du PADD-E précédent, soit 2010-2020.

En compilant les activités des premières années de mise en application du PADD-E, on constate que 80 % des 135 actions sont maintenant réalisées ou en voie de l’être. Il s’agit d’une statistique significative, car elle représente un travail concrétisé à travers l’organisation et ses partenaires sur une courte période de 5 ans.

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Biographie :

Denis Lapointe est maire de Salaberry-de-Valleyfield depuis 1995. Il siège au conseil d’administration de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et préside la Commission de l’environnement de cet organisme. Il est, depuis 2005, président du Réseau québécois des Villes et Villages en Santé. Il est, depuis 2008, président au conseil d’administration du Centre local de développement. Il siège comme membre du conseil d’administration de l’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent dont il a été le président en 2010.

Denis Lapointe est détenteur d’un diplôme d’ingénieur industriel et d’une maîtrise en ingénierie de l’environnement. Il a œuvré en génie-conseil pendant 15 ans dans sa propre entreprise. Son expertise dans le domaine du traitement de l’eau potable et des eaux usées l’a amené à s’impliquer au sein d’organisations comme l’AQTE aujourd’hui connue sous l’appellation « Réseau environnement » dont il a été président. Il a aussi été actif au sein de l’American Water Works Association (AWWA) et de la World Environment Federation (WEF). Il est récipiendaire de plusieurs distinctions nationales et internationales dans son domaine professionnel. Il a œuvré comme expert-conseil dans plusieurs pays du monde comme contractuel pour l’Agence canadienne de développement international (ACDI).

 

Daniel Pitre

Agenda 21 des Sources : un pari audacieux, une démarche innovante

Il existe plusieurs modèles pour agir en développement durable auprès des collectivités territoriales. L’Agenda 21 local est un modèle largement répandu, notamment en France où il bénéficie d’un programme gouvernemental de reconnaissance et d’accompagnement. Rappelons que l’Agenda 21 est un programme d’action pour construire et mettre en œuvre un projet de développement durable au sein d’un territoire. Il désigne à la fois la démarche d’élaboration et le document traduisant un programme d’action. La MRC des Sources a fait le pari audacieux d’innover en adaptant au contexte québécois la méthodologie française et de l’appliquer à l’ensemble d’une MRC. La présentation portera sur l’opérationnalisation de cette méthode à la grandeur d’une municipalité régionale de comté.

» Voir la présentation complète

Biographie :

Daniel Pitre, spécialiste en développement local à la SADC des Sources depuis plus de 19 ans. Il en est actuellement le directeur au développement des collectivités. Détenteur d’un diplôme de 2e cycle en développement économique communautaire, il aborde le développement sous l’angle de la participation citoyenne ainsi que du renforcement organisationnel et collectif. Il partage d’emblée son expertise et son expérience dans les domaines de l’animation, de la planification stratégique, de la mobilisation citoyenne et du développement territorial. Il est un des responsables de la formation au Réseau des SADC du Québec et est également membre du comité de développement durable, volet collectivité, auprès de ce même réseau. Il a fait partie d’une délégation afin de mieux connaitre l’expérience française des Agendas 21. Il est responsable de la coordination de l’Agenda 21 sur le territoire des Sources.

 

Tarifs et inscription

btnInscription                                btnCovoi

L’hébergement n’est pas inclus dans le tarif et doit être réservé à l’Hôtel Le Germain.
Aucun remboursement après le 20 août 2016.

FORMULE 1 TOUT INCLUS


525 $

CE TARIF COMPREND

  • L’inscription au colloque, le cocktail et la conférence d’ouverture du mercredi
  • Les conférences, les pauses, le dîner, le cocktail dînatoire et le spectacle du jeudi
  • Les conférences, le dîner, les pauses, l’activité ludique et le cocktail de clôture du vendredi

FORMULE 2


425 $

CE TARIF COMPREND

  • L’inscription au colloque
  • Les conférences, les pauses, le dîner, le cocktail dînatoire et le spectacle du jeudi
  • Les conférences, le dîner, les pauses, l’activité ludique et le cocktail de clôture du vendredi

CITOYENS DE BAIE-SAINT-PAUL


Gratuit

Vous êtes un citoyen de Baie-Saint-Paul? Nous avons besoin de vous! Vous êtes invités à participer au colloque gratuitement. En effet, c’est à partir de ce qui se dégagera des conférences et de l’activité ludique de vision que nous préparerons notre nouveau plan de développement durable visant 2030.

Il faut cependant s’inscrire, imprimer les billets et se présenter à l’hôtel de ville avec une preuve de résidence, soit un permis de conduire, un compte d’électricité ou autre qui confirme votre adresse de résidence à Baie-Saint-Paul. Soyez présents pour l’avenir de Baie-Saint-Paul.

L’inscription est pour les conférences seulement et n’inclut pas les repas.

 

COVOITURAGE


Utiliser notre outil de covoiturage événementiel pour faciliter les déplacements en covoiturage vers le colloque!

www.amigoexpress.com/events/inspirer

Depuis plusieurs années, AmigoExpress offre une plateforme de covoiturage qui permet aux grands événements de réduire leur empreinte écologique ainsi que l’achalandage dans les aires de stationnement.

 

Hébergement

Logo_LeGermain-Hotels_pluriel_horiz_GrisFonce_RGB

Hôtel Le Germain
50, rue de la Ferme, Baie-Saint-Paul, QC G3Z 0G2
www.legermainhotels.com/fr/charlevoix

» 1 844 240-4700
(réservation par téléphone seulement)

PRIX : 195 $                                           
Valable pour une chambre
jusqu’au 29 août 2016

L’hébergement n’est pas compris dans le tarif et vous est proposé à un prix avantageux à l’Hôtel Le Germain où se déroule l’événement. Pour profiter du tarif, veuillez indiquer votre participation au colloque Inspirer le monde, CODE FDD1705, lors de votre réservation.

 

Charlevoix

La région de Charlevoix entretient une longue tradition d’accueil. Son cocktail nature-culture et ses paysages singuliers en font la destination parfaite pour des vacances. Découvrez la région : tourisme-charlevoix.com

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Spectacle

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Le Festif! présente le chanteur Vincent Vallières, en formule DUO. Les participants au Colloque pourront se laisser inspirer par les paroles et la musique de cet auteur-compositeur dont la grande sensibilité à l’environnement reflète les préoccupations de sa génération pour le développement durable.

Seulement 200 billets sont disponibles pour le public au coût de 25 $. Pour se procurer des billets, il faut aller sur le Festif.ca ou se rendre à l’Accommodation Baie-Saint-Paul.

En 2013, Vincent Vallières présente son sixième album : Fabriquer l’aube. Celui qui porte la guitare à l’envers raconte la beauté et les travers d’un quotidien nord-américain truffé d’espoir. Chantée avec intégrité et humilité, l’émotion est livrée par un vocal assumé. Fabriquer l’aube oscille entre folk touchant, petites virées country et pop-rock beatnik tout en conservant une incroyable cohésion. Incisif et en nuances, Vallières se perfectionne, se dépasse et offre de nouvelles sonorités, toujours sous la signature unique qu’on lui connaît bien. Consulter son site web.

Isabelle Simard

La première partie du spectacle sera assurée par l’auteure-compositeure-interprète Isabelle Simard, artiste reconnue et très impliquée sur la scène locale charlevoisienne.

Le Festif! un partenaire engagé

À chacun des spectacles qu’il organise, le Festif! pose de nombreux gestes limitant son empreinte écologique. Cette organisation de Baie-Saint-Paul, en plus d’exceller dans le domaine événementiel, est un exemple en matière de gestion responsable.

 

Communications

Vidéos des conférences

Présentations complètes des conférences

Communiqués

Layout 1    Retour sur le colloque

Comm TH    Communiqué Programme-final

Comm TH   Commmuniqué Tirage œuvre Guy Paquet

Lancement TH  Communiqué Ministre Christine St-Pierre

Lancement TH     Communiqué lancement du colloque

Comm TH     Communiqué Colloque

Comm TH   Communiqué Colloque 2

Comm TH   Communiqué Vincent Vallières

Documents

Mise en page 1    Synthèse Colloque Inspirer le monde

Mise en page 1   Bilan du plan d’action 2011-2016

Plan d'actionTH     Plan d’action 2011-2016

AgendaTH     Agenda 21

Contact

INFORMATION
Communiquez avec Luce-Ann Tremblay
au 418 435-2205, poste 6205
ou par courriel à latremblay@baiesaintpaul.com

UN ÉVÉNEMENT ÉCO-REPONSABLE EXEMPLAIRE ET RECONNU!

Le colloque sera classé selon la norme gestion responsable d’événements
(BNQ-9700-253) accrédité par

GRE 3
Réserve de la biosphère de Charlevoix (Coop de l’arbre)


Pour ce faire, nous aurons besoin de certaines informations comme votre provenance, le moyen de transport utilisé pour vous rendre au colloque, etc.

Nous vous invitons à répondre aux questions dans le formulaire d’inscription.

» Comité organisateur du colloque

Un comité issu des membres du comité de suivi de l’Agenda 21 de Baie-Saint-Paul a été formé impliquant la généreuse participation des personnes suivantes :

Pour le Cirodd

Merci à nos partenaires

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Réserve    Desjardins_Charlevoix       logoPeti

 

Parcs éoliens Beaupre - Small  UMQ [Converted]   Print

Gaudreau      MRC de Charlevoix logo Simard  Dufour_Coul_signature

Logo Novae      grj_couleur       hgo_couleur     Logo HQ_Noir

Logo_Festif.aisans Desjardins

Tirage d'une œuvre de Guy Paquet

Le réchauffement, tout un inconvénient…
Huile sur toile de 36 x 48 d’une valeur de 6 000 $.
Toile GP

Guy Paquet a voulu présenter ce qui risque d’arriver au cours des prochaines années si on ne modifie pas nos comportements au quotidien et que le réchauffement de la planète se poursuit à ce rythme. L’élévation du niveau de la mer due à la fonte des calottes glaciaires occasionnerait des problèmes non seulement pour Baie-Saint-Paul mais aussi pour l’ensemble des villes et villages côtiers. Dans son allégorie, la fonte des glaciers augmente le niveau de l’eau du fleuve, ramenant les glaces au sud et privant de nourriture les espèces animales dont l’homme qui pêche du poisson glacé! On reconnaît l’humour de l’artiste qui fait un clin d’œil au pêcheur perché sur une cabine téléphonique où l’homme grenouille essaie de téléphoner…

C’est la Réserve de la biosphère de Charlevoix qui organise le tirage à des fins de collecte de fonds pour le colloque Baie-Saint-Paul 2016: Inspirer le monde! L’œuvre sera exposée à la Galerie d’art Iris située au Germain Charlevoix.

On peut se procurer des billets au coût de 20 $ à partir de vendredi 9 septembre à l’hôtel de ville (15, rue Forget), à la galerie d’art Iris située au 30, rue Saint-Jean-Baptiste, à Habitat 07 (212, rue Sainte-Anne) ainsi qu’auprès des membres du comité de suivi de l’Agenda 21 de Baie-Saint-Paul constitué.

Le tirage aura lieu le 16 novembre 2016 à 11 h à l’Hôtel de ville de Baie-Saint-Paul, 15 rue Forget, Baie-Saint-Paul G3Z 3G1.